ou le doux retour d'un homme au masculin...

jeudi 9 novembre 2006

les aventures de Sigmund Freud

Cette nuit vers quatre heures du matin, tout endormi, au chaud, cuvant un peu, sûrement souriant, en plein rêve.

Je sors de la maison en pierres, toute petite, vraiment comme ces bicoques du fin fond de la forêt colonisées par le lierre, les fenêtres sont petites. Il y a un muret. Il faut se baisser pour sortir. Et je me retrouve sur un grand carrefour avec des voitures, des routes, une église, un peu une place de village très automobilisée. Les trottoirs au sol ne sont que des traits et une différence de couleur : la chaussée bleu ciel, les trottoirs bleu foncé...Un peu au pays des jouets. Alors je me lance pour traverser la première rue, et une voiture arrive exactement à ce moment, j'accélère pour l'éviter, tout en remarquant (ça devient intéressant) que cette voiture est comme un corbillard, mais beaucoup plus courte et en blanc intégral. Il est à ce moment du rêve clair pour moi que c'est une voiture de mariage... tout à fait. Mais avec tous les signes extérieurs des corbillards, comme les dorures ridicules à l'arrière, les petits rideaux... Toutes les voitures sont comme ça en fait... Et j'ai beau essayer de l'éviter, elle me poursuit, passe un peu sur le trottoir, elle veut me renverser. Heureusement à ce moment, elle est devenue plus petite et sans doute en carton. J'ai eu peur pour rien. Pourtant, je me révolte, et je m'adresse au bonhomme qui fait la circulation, pour me plaindre de la conduite du chauffard. Il s'avère que c'est François D., grand oncle jovial, qui me dit de ne pas m'inquiéter grosso modo. Du coup le type qui voulait me rentrer dedans avec son mariage mortifère sors de son corbillard, et on commence à se battre gentiment avec des baguettes de pains molles. Tout le décor est devenu en carton, on va se cacher derrière un bâtiment en carton sans fenêtre ni rien, et on s'écroule de rire, en fait on est très bon copains...

Je me reveille étonné, les images se reconstituent dans ma tête d'endormi, à peine quelques gorgées d'eau et hop je retourne me lover dans les bras de Morphée, en me disant quand même qu'il faudrait que je m'en souvienne de celui là. Pour une fois...

Si vous avez des idées d'interpretation, laissez une bafouille, ça peut être fructueux...

2 remarques & commentaires:

Anonymous Anonyme nous gratifie de sa bonne parole...

C'est presque un rêve conseil... n'ais pas peur garçon, tu crois que l'engagement est la mort, mais à la fin tu sera super complice et heureux avec ton élue...
par conte les baguettes molles c'est pas de très bonne augure...

2:20 PM

 
Anonymous Anonyme nous gratifie de sa bonne parole...

"par conte les baguettes molles c'est pas de très bonne augure..."

C'est bon Matthieu, on t'a reconnu ! Mais bon, je suis assez d'accord avec ce point de vue. Sinon, as-tu acheté la voiture de tes rêves ? Es-tu déçu ? Rapport à la voiture-corbillard de ton rêve, s'entend. En tant qu'homme [au masculin], je penche pour une bonne vieille frustration automobile, un classique.
Amitiés,
J.

2:46 PM

 

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